même toi tu ne m'écoutes pas
même toi tu ne me regardes pas
même toi tu ne rêves plus de moi
même toi tu ne me questionnes plus
même toi tu veux me quitter
même toi tu désires m'oublier
même toi tu penses que j'ai mal fait
même toi tu me laisses tu m'abandonnes
même toi que j'ai aimé
même toi que j'ai adoré
même toi sur qui j'ai compté
même toi et surtout toi ma dulcinée
même moi je n'y arrive plus
même moi je n'y pense plus
même moi je me sens trahi
même moi je suis perdu
malgré toi, malgré moi
malgré l'environnement qui nous entoure
malgré les tempêtes et le tonnerre
malgré la disette et la famine
je reprendrai l'initiative
je labourerai les champs et les terres arides
jusqu'à ce que les graines murissent comme jadis
juste assez pour continuer à vivre
ceci fût mon chant d'espoir
naquit au fond de ma mémoire
il s'envolera très haut
pour atterrir dans ton berceau
mercredi 9 septembre 2009
lundi 18 mai 2009
Le soleil a tout vu
Le soleil a tout vu. Depuis très longtemps, il n'arrête pas de nous illuminer par sa lumière, de pénétrer notre intimité, nous épier et suivre nos faits et gestes.
Il connait tout puisque il a tout vu. Même la nuit il a un complice afin de nous voir dans la lueur lunaire. Les nuages ont peut être préservé certaines bribes de notre vie en les couvrant pudiquement du voyeurisme solaire.
Un jour, peut un jour le soleil se décidera-t-il d'ouvrir ses archives et de nous livrer les secrets du monde à travers les âges. nous verrons peut être Moise recevant les dix commandements, Jésus marcher sur l'eau, Mahomet voyageant vers dieu sur sa monture aillée ou peut être nous découvrirons les grands mensonges de l'humanité. Nous découvrirons la réalité sur Alexandre le grand, Jules César. Nous verrons Aristote, Diogène dans son tonneau et Socrate avec ses disciples.
Nous allons sûrement découvrir des images incroyables, des vérités qui font mal et des mensonges qui on fait beaucoup de mal.
Mais j'ai peur qu'un jour le soleil disparaitra sans nous donner son message et sa mémoire ultime.
Il connait tout puisque il a tout vu. Même la nuit il a un complice afin de nous voir dans la lueur lunaire. Les nuages ont peut être préservé certaines bribes de notre vie en les couvrant pudiquement du voyeurisme solaire.
Un jour, peut un jour le soleil se décidera-t-il d'ouvrir ses archives et de nous livrer les secrets du monde à travers les âges. nous verrons peut être Moise recevant les dix commandements, Jésus marcher sur l'eau, Mahomet voyageant vers dieu sur sa monture aillée ou peut être nous découvrirons les grands mensonges de l'humanité. Nous découvrirons la réalité sur Alexandre le grand, Jules César. Nous verrons Aristote, Diogène dans son tonneau et Socrate avec ses disciples.
Nous allons sûrement découvrir des images incroyables, des vérités qui font mal et des mensonges qui on fait beaucoup de mal.
Mais j'ai peur qu'un jour le soleil disparaitra sans nous donner son message et sa mémoire ultime.
Jules a raison
Aujourd’hui, je vis dans un confort nettement meilleur que celui de Jules césar. Donc suis-je plus fort que Jules césar ?
Dans mon humble demeure du 21eme siècle, située dans la plus belle ville du monde, je dispose de toutes les commodités auxquelles Jules césar, n’aurai pu rêver : une moustiquaire pour parer à l’assaut des moustiques, un thermostat pour adoucir la chaleur du foyer, une télévision pour voyager sans se déplacer, un ordinateur pour naviguer sans galères ni galériens. Une voiture pour me déplacer, un médecin pour me soigner, un téléphone pour appeler. La liste est longue mon pauvre Jules !
Mais Jules ne feignit pas et m’apostropha net, car je n’ai pas la puissance, ni l’aura, ni le pouvoir de Jules. D’après Jules : sa puissance, sont confort, son pouvoir sont réels, palpables et éternelles. Le mien est factice, éphémère et évanescent. D’après Jules, ma prospérité ne tient qu’à un fil. Ce fil que tout le monde utilise pour brancher son téléviseur, son ordinateur, son téléphone à la prise électrique. Ce fil est si fin, si fragile, et si important que la vie des hommes comme moi lui doivent la vie, le confort, la puissance et le pouvoir. Ce fil représente tout, quelques soient sa couleur, sa marque et sa longueur.
Jules a peut-être raison, mais je rectifie, ce fil me permet aussi d’être ici et ailleurs. Ce fil me permet de vivre dans le passé, le présent et le futur, il me permet également de vivre en étant vivant mais aussi en étant mort. Vous vous vivez un peu grâce à ce fil tout en étant mort depuis déjà plusieurs siècles Jules césar !!
Le fil ! , mais en réalité le problème n’est pas dans le fil. Jules a encore raison, le fil est là, on peu le changer, le casser, le couper, mais il est là. Le fil ne sert à rien Jules. Le fil est comme une artère, une veine, elle n’est utile que par la sève qu’elle véhicule, le sang qu’elle transporte pour irriguer les organes. Jules à probablement raison !
Cette sève invisible, immuable, incolore qui voyage à travers le fil. Cette matière insaisissable qui permet au fil de vivre et nous de survivre. Jules n’avait nullement besoin de cet artifice, et de toutes les machines utilisant ce fil. C’est pour cette raison que Jules a raison, car sa vie et sa mort ne tenaient et ne tiennent pas à un fil. Mais je comprends à présent les propos de Jules : ma vie tient à un fil, un tout petit bout de fil. Sans ce fil sans la sève de ce fil, je serai qu’un avorton de mouche sur terre. Sans cette substance nutritive pour nos appareils et notre civilisation, nous ne serons que de simple sujet à la merci de Jules César.
Jules a vraiment raison
Dans mon humble demeure du 21eme siècle, située dans la plus belle ville du monde, je dispose de toutes les commodités auxquelles Jules césar, n’aurai pu rêver : une moustiquaire pour parer à l’assaut des moustiques, un thermostat pour adoucir la chaleur du foyer, une télévision pour voyager sans se déplacer, un ordinateur pour naviguer sans galères ni galériens. Une voiture pour me déplacer, un médecin pour me soigner, un téléphone pour appeler. La liste est longue mon pauvre Jules !
Mais Jules ne feignit pas et m’apostropha net, car je n’ai pas la puissance, ni l’aura, ni le pouvoir de Jules. D’après Jules : sa puissance, sont confort, son pouvoir sont réels, palpables et éternelles. Le mien est factice, éphémère et évanescent. D’après Jules, ma prospérité ne tient qu’à un fil. Ce fil que tout le monde utilise pour brancher son téléviseur, son ordinateur, son téléphone à la prise électrique. Ce fil est si fin, si fragile, et si important que la vie des hommes comme moi lui doivent la vie, le confort, la puissance et le pouvoir. Ce fil représente tout, quelques soient sa couleur, sa marque et sa longueur.
Jules a peut-être raison, mais je rectifie, ce fil me permet aussi d’être ici et ailleurs. Ce fil me permet de vivre dans le passé, le présent et le futur, il me permet également de vivre en étant vivant mais aussi en étant mort. Vous vous vivez un peu grâce à ce fil tout en étant mort depuis déjà plusieurs siècles Jules césar !!
Le fil ! , mais en réalité le problème n’est pas dans le fil. Jules a encore raison, le fil est là, on peu le changer, le casser, le couper, mais il est là. Le fil ne sert à rien Jules. Le fil est comme une artère, une veine, elle n’est utile que par la sève qu’elle véhicule, le sang qu’elle transporte pour irriguer les organes. Jules à probablement raison !
Cette sève invisible, immuable, incolore qui voyage à travers le fil. Cette matière insaisissable qui permet au fil de vivre et nous de survivre. Jules n’avait nullement besoin de cet artifice, et de toutes les machines utilisant ce fil. C’est pour cette raison que Jules a raison, car sa vie et sa mort ne tenaient et ne tiennent pas à un fil. Mais je comprends à présent les propos de Jules : ma vie tient à un fil, un tout petit bout de fil. Sans ce fil sans la sève de ce fil, je serai qu’un avorton de mouche sur terre. Sans cette substance nutritive pour nos appareils et notre civilisation, nous ne serons que de simple sujet à la merci de Jules César.
Jules a vraiment raison
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