dimanche 3 juillet 2011

Ma perdrix

J'ai cherché partout, dans les cieux, les terre et les océans,
J'ai lu tous les livres d'histoire de littérature et de philos,
J'ai fouillé toutes les grottes, les vallées et les dunes,
J'ai parcouru toutes les contrées du monde et des galaxies

J'ai demandé au pygmée d’Afrique, aux aborigènes d’Australie,
J'ai aussi demandé aux algonquins du Québec et aux falashas d’Éthiopie
J'ai supplié les lapons de Finlande et les patchounes d’Afghanistan
Mêmes les tziganes, et les roms, les wolofs et les ouïgours
y compris les zapotéques et les zoulous, les mohikans et les javanais,

À tous et a toutes j'ai seulement demandé,
Si eux ou un des leurs, si leurs enfants ou leurs parents
Si leurs descendant ou leurs ailleuls
Ont déjà vu ou entendu des gens raconter l'histoire d'une perdrix,
Belle comme le clair de lune, brillante comme le soleil
Roucoulant de tendresse et d'amour pour autrui

Son sourire éternel rassure les malades et les mal-pris
Son visage beau comme la lune entourée de cheveux soyeux
Sa bouche exquise et ses lèvres voluptueux
Son corps de gazelle et ses jambes de déesse

Cette perdrix la connaissez-vous, oh peuple de la terre
Je la cherche depuis toujours et je commence à perdre patience
Aidez-moi je vous en prie car je suis dans la détresse,
Je suis prêt à attendre cent ans ! mil ans ! et encore davantage,

Avant de mourir je voudrai la retrouver et la serrer très fort dans mes bras
Lui dire tous bas au creux de l'oreille : combien je l'aime et je l'adore
Lui dire combien je la chérie et combien je la vénère,
Pour moi elle est la meilleure femme sur terre

Ma belle, ma femme, ma perdrix, maintenant tu es à moi, et moi pour toi
Oh peuple de la terre aidez-moi à la retrouver
Je sais elle est quelques part entre ciel et terre,
Je sais qu'elle vit sur une île au paradis

Entre une forêt d’érables et un fleuve
Elle m'attends depuis longtemps et même très longtemps
Mon arrivée est imminente par la grâce des peuples du monde
qui m'ont ouvert leur cœur et donner du courage,
Car maintenant je l'ai trouvé, ma dulcinée, ma bien-aimée,

Elle habite Montréal, la meilleure cité
Sur la rue des bois et des érables
Je la voix de loin. elle court vers moi les bras ouverts,
Je fais de même je cours vers elle,

En se retrouvant, nos yeux humides et nos lèvres salivantes
Nous Nous embrassons goulûment sans se soucier des regards,
Le goût des larmes, de la salive et de ses lèvres mélangent,
Pour donner un gout de nectar royal enivrant

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